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Sunday, July 22, 2012

Dur dur d'être un syrien...

Qu’ est ce qui se passe en Syrie :

Damas affronte son peuple mais pas que !

Si les gens de Syrie veulent le changement, ils auraient souhaiter ?viter de passer par la case "Guerre Civile" voir "Guerre tout court".

Mais gr?ce aux brillantes interventions de l’OTAN et de l’ONU (qui n’a plus aucun sens sauf celui d’?tre le repr?sentant d’une bande d’escroc), ils ont r?ussis ? amplifier le probl?me et augmenter le nombre de gens tu?.

Les mercenaires et l’armement Lybiens est r?utiliser par des clans locaux Syriens qui veulent se r?approprier du pouvoir.

Les alli?s de l’OTAN fournissent de l’armement et de l’aide aux "REBELLES".

C’est fameux "REBELLES" qui sont un m?lange de civil Syriens, de clan locaux, de membre de "AL QUA?DA" venu de toute l’Afrique et autres mercenaires occidentaux mandat?s par l’OTAN ?

La Russie et la Chine qui ont bien compris ce qui s’est pass? en Lybie, ont aussi constat? l’accaparement des ressources par l’OTAN avec pour cons?quence le v?to in?vitable et tout ? fait compr?hensible.
(Merci Mr Sarkozy pour votre connerie internationallel...personnellement j’esp?re que vous irez en Prison ainsi que la bande qui vous soutient).

Ce n’est donc non pas un combat pour la paix qui se joue en SYRIE mais une lutte sur l’?quilibre des forces internationales.

SVP arr?tez de colporter la propagande occidentale sur la lutte des gentils citoyens pour leurs libert?s.

Depuis plusieurs mois ce n’est plus du tout le cas !

Et les reports de massacre diffuser par la propagande occidentale main stream ne sont pas aussi clairement imputables aux r?gimes Syriens que l’on veut nous le faire croire. (cf le grand reporteur mort)

J’ai encore l’image des Clowns de la r?volution Libyennes qui n’ont jamais et de tr?s loin ?t? pr?pond?rant dans la r?ussite (pay?e) de leur entreprise...avec pour cons?quence la double perte de leur pays..

Concernant la Syrie rien n’est ?vident. Ce dessin n’a aucun sens !


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Née sans bras ni jambes à cause d'un médicament, elle devient millionnaire

Née sans bras ni jambes à cause d'un médicament, elle obtient des millions de dollarsAprès un demi siècle de calvaire, Lynette Rowe obtient finalement un dédommagement pour son handicap. Plusieurs millions de dollars australiens lui sont au bout du compte versés par la société Diageo. Ce groupe n’est autre que l’acquéreur du distributeur anglais The Distillers Company, qui a commercialisé un médicament anti-nausée, la thalidomide, que la mère de Lynette Rowe avait pris pendant sa grossesse. La thalidomide, commercialisée dans le monde entier de 1956 à 1961 (année de son interdiction) et destinée aux femmes enceintes victimes de nausées, est le pire cauchemar de Lynette Rowe.

Et elle le dit sans détour : « Je suis née sans aucun membre à cause de ce médicament que ma mère a ingéré pendant sa grossesse ». Il est vrai que ce produit a été la cause de nombreuses malformations futures sur les embryons. Selon les experts, pas moins de 10 000 bébés seraient nés sans bras ni jambes, avec des malformations au rein et au cœur, à cause de la thalidomide. Les avocats de Lynette Rowe ont exprimé leur soulagement : « Ces millions de dollars seront suffisants pour garantir un très bon niveau de soins à notre cliente pour le reste de sa vie » tout en faisant ce terrible constat : « La thalidomide est le plus grand désastre pharmaceutique de l’histoire  ».

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Dr Sécurité et Mr Radar

Plusieurs points, en vrac :

1 - Les radars sont un business, sur fond de justification sur la s?curit? routi?re ( mais c’est devenue un pr?texte ).

2 - La politique radar est dangereuse ? long terme, Elle cr?e un syst?me de punition de plus en plus ill?gitime et non justifier au pr?s de la population ( voir l’histoire des panneaux radar, et avertisseur radar ). Pire elle se substitue ? une vrais politique de s?curit? routi?re, r?primant les comportements vraiment dangereux, et faisant de la pr?vention ( aujourd’hui compl?tement inaudible car rejet? et pour le moins abandonner ).

3 - Les ?thylotests sont une large escroquerie, non seulement il ne peuvent pas ?tre stoqu? dans de bonne conditions ( qui peut qu’a l’int?rieur d’une voiture la temp?rature ne d?passera jamais les 40?c ?). En fait cette mesure est le fruit d’un gros lobbying des fabricant d’?thylotest. A savoir aussi que les ?thylotest on une date d’expiration.

4 - Pour la question des transports alternatif, le ferroutage n’est pas la meilleur des solutions, c’est compliqu? et couteux pour les soci?t? de transports.

5 - Il manque une vrais politique de circulation en France actuellement, une autorit? qui harmonise les conditions de circulation. On assiste ces dernier temps a une surrench?re de ce que j’appelle les "fac?ties des maires", multiplication des stops anti-circulations ( mis sur l’axe principal ), multiplication des limitations de vitesses comme ?a, dos d’?ne en veut tu en voila, r?duction de voies, chicane a l’entr?e des villes. c’est clair qu’on ne roule pas vite, d’ailleurs on ne peut plus roul?. Le meilleur exemple est Paris, ou 1/3 des places de parking on disparue sous l’aire Delano?, le tout pour mettre des voie de bus (qui ne r?ponde pas n?cessairement au besoins des utilisateurs) , mais le meilleurs, c’est qu’il ne propose pas d’alternatives. Parisien automobiliste d?merdez-vous, mais c’est pareil ailleurs.

Bref, j’attends une vrais alternative.


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La Chine et l'Afrique : le grand dilemme ?

Depuis l'année 2000, tous les 3 ans, les autorités de Chine et de certains Etats africains liés à la seconde économie mondiale tiennent un sommet qui est censé être un moment fort de leurs relations en pleine expansion.

Lors du dernier en date, qui vient de se tenir à Pékin, le Président chinois Hu Jin Tao a annoncé des prêts pour un montant total de 20 milliards de dollars US aux pays partenaires de la Chine sur le continent africain.

Visiblement, la direction chinoise, qui prépare une transition au sommet de l'Etat, entend poursuivre l'implantation des intérêts chinois en Afrique, alliant ce que d'aucuns en Europe nomment “la politique du chéquier” à des discours anti-colonialistes visant très directement l'Union européenne, une politique et une phraséologie qui gagnent du terrain, au moins dans les sphères dirigeantes de nombre d'Etats africains, souvent acquises à la cause de la Chine par une pluie de dollars bienvenus.

JPEG - 6 kole premier porte-avion chinois

Réalités, discours et contradictions de la politique chinoise en Afrique

Nul n'ignore plus la puissance chinoise qui se déploie en Afrique avec une énergie forcenée et des moyens matériels comme humains à l'échelle, immense, de la Chine.

A l'évidence, les entreprises chinoises, étatiques ou privées, ont fait d'une partie de l'Afrique, non pas un empire colonial ou un pré carré, mais un immense terrain où, avec des difficultés et des erreurs parfois, la Chine se bâtit à la fois un réseau d'Etats-clients, une zone d'extraction minière vitale pour son économie et un marché commercial bien utile en période de crise mondiale systémique.

Deux chiffres disent tout de l'évolution de plus en plus rapide des liens sino-africains : Selon les données officielles des autorités de Pékin, en 2011, les exportations de la Chine vers l'afrique ont atteint 166,3 milliards de dollars US.

La même année, les exportations africaines vers la Chine ont culminé à 93,2 milliards de dollars US.

Pour donner un ordre de grandeur de la croissance des relations économiques sino-africaines, en 2001, toute l'Afrique exportait vers la Chine pour 5,6 millirads de dollars US !

En dix ans, le montant des exportations africaines a donc cru d'environ 18 fois son chiffre initial de 2001.

Un tel bouleversement desrapports commerciaux n'a pas été sans conséquences pour les concurrents de la Chine en Afrique. De l'Afrique du Sud à la Tunisie, des côtes guinéennes aux anciennes colonies portugaises ou françaises, voire belges, la Chine avance ses intérêts, parfois de manière très critiquée, notamment par son importation de main d'oeuvre nationale sur le territoire du pays concerné, sans se soucier du chômage et de la misère des populations locales, et encore moisn de la souveraineté nationale des pays, un sujet pourtant très sensible en Afrique.

Ces faits, réels, et aussi parfois une arrogance de cadres locaux chinois qui sont souvent totalement ignorants de la culture, des coutumes, des lois des pays dans lesquels ils s'implantent de façon massive, ont généré une colère croissante des populations africaines, et c'est en partie la raison de l'annonce de prêts à hauteur de 20 milliards de dollars par Hu Jin Tao.

En même temps, les choses sont bien plus complexes et les relations d'interdépendance font que, tant les autorités chinoises que celles des pays africains amis de la Chine, mesurent les dangers du mécontentement croissant contre cette mainmise chinoise, même teintée d'un langage anti-colonialiste et drapée dans l'héritage revendiquée du maoïsme sur le continent noir.

Il n'en reste pas moins qu'à Pékin, de hauts responsables ont mis en garde contre ces tensions fortes et ont poussé à des inclnaisons de la politique africaine de la Chine. Et qu'ils ont été en partie entendu et écouté par leurs chefs.

Le dilemme sino-africain : l'objectif du développement d'un côté, l'obsession de la stabilité en Chine de l'autre

L'Union européenne a beau critiqué, de manière discrète, les manières de procéder employées en Afrique par les autorités chinoises, et essayé de se donner une contenance vertueuse, la réalité des rapports de force ne s'en exprime pas moins avec clarté, certains diraient avec cynisme.

Face à des Etats-Unis lointains, une Union européenne désargentée et en crise, une Russie qui n'a pas pour le moment les moyens de reprendre la politique d'amitié, fructueuse pour son économie, de l'époque soviétique, les dirigeants africains, en grande majorité, ont compris que le développement de leurs économies nationales ne peut passer, dans la périodez actuelle, que par le biais de la Chine, devenue à tous points de vue une superpuissance, tant économique que militaire et financière ;

Ainsi, quand des ministres européens vitupèrent contre ce qu'ils appellent “la politique du chéquier”, des hauts responsables africains leur rétorquent, non sans quelque raison, que pour se développer, il vaut mieux avoir un partenaire riche et intéressé que des anciens Etats coloniaux financièrement exsangues et qui n'ont plus les moyens d'aider leurs ex-colonies.

C'est ainsi que, notamment, les intérêts français sont poussés, de diverses manières, hors de la zone d'influence chinoise en Afrique. La Chine ne fait pas mystère de son objectif qui est de s'accaparer les terres rares, les richesses du sous-sol africain, et si possible, détenir le contrôle militaire des accès à ces zones essentielles pour son économie.

Tandis qu'en Asie, la politique chinoise d'ensemble vise clairement à des relations apaisées, dans l'intérêt même de la stabilité du pouvoir à Pékin, en Afrique, il apparaît évident que la Chine entend maîtriser les sols et donc les sous-sols, protéger ses installatiojs d'extraction et ses usines ainsi que ses routes commerciales vers la métropole, ce qui suppose d'un côté apporter, dans la limite des intérêts chinois, une aide contributive au développement réel des pays concernés, et de l'autre renforcer sa présence militaire, partant du principe qu'avoir des terres riches en minerais indispensables sans sécuriser les voies pour les transporter vers la Chine, serait un danger majeur pour la stabilité de l'Etat et donc la pérénnité de sa direction politique.

Il en résulte que la Chine tourne des yeux militaires, notamment en termes de puissance navale, vers l'Océan Indien et l'approche de ses côtes méridionales, riches en industries de transformation.

La mise en service d'un premier porte-avion aux couleurs de la Chine est une illustration de cette stratégie de sécurité évidente de ses approvisionnements en minerais africains. L'effort financier colossal en vue de doter la Chine d'une marine militaire puissante et aisée à déployer à distance, avec si possible des ports d'attache en Afrique et sur les routes maritimes sino-africaines, est lié à ce constat et à ses conséquences géo-stratégiques.

Les talons d'Achille de la Chine en Afrique

La direction chinoise comprend bien que le talon d'Achille de toute sa politique africaine n'est pas les mécontentements locaux qui lui semblent pouvoir être gérés de façon positive, de son point de vue, avec des capitaux, des emplois, des infrastructures publiques et des prêts, mais la longueur imposante de ses communications commerciales avec l'Afrique.

Les dirigeants chinois ont conscience qu'ils sont dans une situation quasi-inespérée pour eux en Afrique, et que leur politique africaine apporte à leur pays les ingrédients nécessaires à la bonne marche de son économie, mais aussi une maimise sur des matières premières qui seront essentielles dans un avenir proche, et, pour cela, ils ont avec eux le temps, l'argent et le passé politique de leur pays.

Ils savent donc que les dirigeants africains ne peuvent pas se passer- pour le moment- des apports de la Chine pour assurer leur propre stabilité qui passe aussi par un développement de leur économie nationale.

Cependant, à terme, il est manifeste que, face à la voracité des appétits chinois sur le sous-sol africain et l'intrusion croissante de ce pays dans la vie des peuples du continent nour, il n'est pas exclu que la Chine finisse par apparaître aux peuples d'Afrique comme un nouvel Etat colonisateur.

C'esf là le fond du dilemme sino-africain : chacun a, pour le moment, à la fois besoin de l'autre pour assurer ses propres intérêts immédiats, mais ce qui sortira au final de cette situation inédite pour l'Afrique est la grande inconnue historique... pour la Chine.

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Entretien avec Ulrich Lamsfuss, peintre allemand

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Plus que deux jours (vendredi 20 juillet et samedi 21) pour découvrir les huiles sur toile du jeune peintre germanique Ulrich Lamsfuss à la galerie Daniel Templon, 30 rue Beaubourg dans le 3e arrondissement, Paris, juste derrière le Centre Pompidou. On y croise un Michel Houellebecq sirotant un mojito, une grande vague, un Caravage, un martin-pêcheur, un véhicule militaire, un chou, une tête de mort, des poivrons, des tomates… Dans le livre d’or de cette expo intitulée Afternoons in Utopia (allusion au groupe new wave berlinois Alphaville), un certain Se note « Le blanc, on dirait des nouilles » et Sylvie Boulloud, de son côté, constate : « De la peinture et du sens  ». Dans notre époque sursaturée d’images, qui consacre l’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique (cf. Walter Benjamin), Lamsfuss met paradoxalement en avant la copie plutôt que l’original. Plutôt que de vanter l’aura et la beauté unique de l’original, ce « copieur » cultive l’art de la copie et de la contrefaçon. Ici, les cartels sont un indice : ils portent un titre qui mentionne l’origine du motif (publicité, photo ou peinture) et la date de sa reprise par Lamsfuss.

Né en 1971, Ulrich Lamsfuss vit et travaille à Berlin. Il a étudié sous la direction de Georg Baselitz à l’académie des Beaux-arts de Düsseldorf dans les années 90. A 41 ans, Lamsfuss, comme certains de ses confrères (Néo Rausch, Jonathan Meese…), revient à la peinture figurative, longtemps décriée parce qu’ « illustrative » aux yeux des ayatollahs de l’art conceptuel. Obsédé par la notion d’originalité et de paternité d’une œuvre, il réalise ses tableaux (portraits, paysages, nus, etc.) à partir de photographies empruntées à la presse, le cinéma, la mode ou la publicité. Il s’amuse aussi à copier des photos de plasticiens contemporains comme Thomas Struth ou Jeff Wall. Reproduisant TOUT fidèlement, il peint par touches méticuleuses, comme s’il brodait la toile. En dépouillant chaque image de son contexte, il brouille alors sa lecture : derrière un Caravage, se cache une mauvaise reproduction de manuel d’histoire. Chez lui, un zombie hollywoodien devient la figure dérangeante d’un grand brûlé et vice-versa. A l’heure du matraquage publicitaire, Lamsfuss joue sur les codes de l’image et invite les spectateurs que nous sommes à s’interroger sur l’iconographie de notre société, par exemple : que disent les images que nous produisons et qui nous « produisent » (en nous conditionnant) ? Devant un tableau léché de cet orfèvre, oscillant entre hyperréalisme et « superréalisme », le spectateur, tel un enquêteur, est tenté de déjouer les artifices de l’image fabriquée, quitte à se mettre dans la peau du peintre : « Je suis quelqu’un qui tente de percer la surface. » (Lamsfuss). L’alternance entre l’ensemble et le détail qui fait mouche crée un fort impact sur le regardeur qui n’en finit pas, pour désamorcer les pièges de l’imagier, de s’interroger ad libitum sur les racines de notre culture visuelle.

Vincent Delaury : Que retenez-vous de votre formation artistique ? Et de l'enseignement de Baselitz, peintre important du néo-expressionnisme allemand ?

Ulrich Lamsfuss : Je ne sais pas. Au final, je ne me sens pas trop éduqué, voire pas du tout ! J’ai détesté toutes les écoles. Il y a une connexion entre Baselitz et moi car nous sommes tous les deux des peintres, mais avec un cadre très conceptuel. Les premières peintures « renversées » sont très importantes pour moi. En tant que professeur, il m’a plus ou moins laissé trouver mon propre chemin, il passait juste à mon atelier régulièrement pour discuter de mon travail. J’ai aimé ce mélange de distance et d’intérêt.

Y a-t-il des artistes (classiques, modernes ou contemporains) qui vous inspirent particulièrement ?

La « picture generation » est très importante pour moi, Sherry Levine, Robert Longo, Richard Prince mais aussi les grands pionniers de l’appropriation : Marcel Duchamp et Elaine Sturtevant. Des peintres comme Francis Picabia, René Magritte, Franz Gertsch, Chuck Close et Gerhard Richter [actuellement exposé à Beaubourg*] et des artistes comme Christopher Williams, Stan Douglas, Rodney Graham, Fischli/Weiss, Struffski (Thomas Struth. Thomas Ruff, Andreas Gurski) m’inspirent. Et j’aime les mélanges contemporains comme Elmgreen & Dragset, Bernadette Corporation et ceux de la reconstitution comme Jeremy Deller du côté conceptuel. D’un autre côté, j’aime tous les photographes, aussi bien ceux de la mode que les grands reporters de guerre.

Vos peintures sont très léchées, telles des images de papier glacé. Quel est votre rapport à l'hyperréalisme ? A l'art conceptuel ? Si on vous dit que vous êtes à la croisée des deux, via une « déconstruction » de l'image pour en révéler les codes, êtes-vous d'accord ?

Je suis d’accord. C’est toujours très étrange : quand je rencontre des peintres je me sens artiste conceptuel, et passer du temps avec des artistes conceptuels me fait me sentir peintre. L’hyperréalisme est la connexion. Après le tournant pictural, l’image a dépassé la réalité. Le second ordre est plus important que le premier. La copie est plus pertinente que l’original. Pour moi cela n’est pas une sorte de snobisme intellectuel (un principe intellectuel alambiqué) mais mon expérience centrale. Je trouve donc que regarder attentivement les copies de la réalité est une évidence, totalement pertinente. L’hyperréalisme est donc de l’art conceptuel, et est d’ailleurs très sous-estimé.

Etes-vous un boulimique d'images ? Où les puisez-vous, sur Internet ? Captures d'écran ? Presse ? TV ? Etc.

Bien sûr je suis obsédé par les images. Elles représentent le monde. Si vous allez à New York par exemple, il est difficile pour la réalité de concurrencer toutes les images dont vous aviez déjà fait l’expérience. Comme je ne suis pas intéressé par des contenus en particulier, j’essaie de garder un esprit ouvert. Je récupère toutes sortes de magazines et de catalogues pour peu qu’ils contiennent des images qui peuvent être peintes. Je peins d’après des livres de cuisine, j’utilise des stocks de photos comme celui de Getty images et parfois je m’arrange pour choisir l’image et demander à un photographe, ami ou que j’admire, d’en prendre une photo.

Qu'aimez-vous faire à Berlin ? Avez-vous des passions autres que le dessin et la peinture ?

J’aime vivre à Berlin, c’est simple. Et j’ai passé des années très intenses ici. La scène musicale électro a eu une grande influence sur moi dans les années 90 et au-delà. Je crois que la techno a représenté pour moi le dernier grand choc esthétique. Pas de contenus, pas de stars, pas d’objectif, pas d’original. Mais j’ai grandi et je préfère vivre une vie de famille simple désormais.

Avez-vous un rapport particulier avec la ville de Paris où vous exposez actuellement ? Appréciez-vous particulièrement certains artistes de chez Templon ? Est-ce que vous fréquentez d'autres artistes ou bien êtes-vous un solitaire ?

Eh bien Paris est également une image très dure mais je l’aime car elle est très urbaine. Elle a de l’élégance et de la confiance, qualités trop rares à Berlin. Après dix ans de collaboration avec la Galerie Templon, elle me semble familière. Je n’ai pas de relations particulières avec les artistes mais je me sens très bien entouré : j’aime Gregory Crewdson, Hiroshi Sugimoto, Ed Ruscha et René Wirths, mais aussi tout ce qui est minimal, et les propositions picturales d’Eric Fischl à Oda Jaune en passant par Gérard Garouste. Avant, j’étais un solitaire dans le monde de l’art. Et je n’excellais pas dans l’art de la conversation. Je travaille à changer cela. Il y a trop à perdre à rester dans son coin.

Le dessin sert-il de préparation aux peintures, ou peignez-vous directement sur la toile par rétroprojection ?

J’utilise une trame et je fais un dessin au début pour me faire une idée, ainsi j’évite des erreurs par exemple de proportion, taille ou format.

Vous peignez avec quels outils pour obtenir une telle précision ? Loupe ? Appui-main ?

J’ai développé un chevalet qui soutient ma main, et je porte mes lunettes. C’est tout. Tout le reste est patience et contemplation.

Combien de temps vous prend environ la réalisation d'une peinture ?

Une petite toile prend au minimum une semaine, une plus grande peut facilement demander quatre mois de travail.

Vos coups de pinceau évoquent une mêlée de vermicelles ou d'asticots. Cet effet-là est-il voulu ?

Je m’améliore. C’est un problème lié à ma technique. Je mets les choses que je vois sur la toile, vraisemblablement elles deviennent un peu plus grandes/grosses et le contraste surgit. Je travaille sans trucs.

Pour une même image (par exemple des oiseaux, canaris ou perroquets), vous en faites deux ou trois versions différentes. Pourquoi ? Pour épuiser le sujet ?

Exactement. Peindre une image signifie la ralentir, la freiner. Si ce n’est pas assez lent, il faut la répéter. Faire en sorte qu’elle ne parle plus. Et c’est aussi l’idée que le temps de réalisation d’une œuvre, qui me plonge dans l’espace-temps de la peinture, n’est pas le temps de la consommation visuelle, vulgaire. 

Y a-t-il dernièrement une exposition (à Berlin ou ailleurs) qui vous a marqué ?

J’ai aimé l’exposition de l’Américain Robert Longo à la Capitain Petzel Gallery, Berlin.

Propos recueillis par Vincent Delaury, le lundi 14 mai 2012, à Paris, avec la collaboration de Victoire Disderot. [Photo 1 : Autoportrait de l’artiste, 2010 (détail) ; photo 2 : Dirk Hasskarl, Michel Houellebecq (2003), 2010, huile sur toile, 90x90 cm ; photo 3 : Le Caravage, L’Incrédulité de saint Thomas, 1601-02, 2010].

* Exposition Gerhard Richter, Panorama, 6 juin – 24 septembre 2012, Centre Pompidou, Paris. Ici : http://www.centrepompidou.fr/Pompid...

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Offensive tous azimuts des atlantistes : le cas de René Balme

11 septembre, armes de destruction massive, crise économique, Tarnac, Libye, Syrie. Cela fait un moment que la presse française se goure à peu près sur tout. Mais s'agit-il vraiment d'idiotie ?

Devant la crise européenne des dettes publiques, ce qui surprend le plus l'esprit éclairé c'est la propension des élites à aller droit dans le mur. L'austérité pour combattre le déficit des budgets étatiques est de fait la pire solution qui soit, ou plutôt la pire option économique qui soit étant donné l'impropriété lexicale du mot "solution" dans le cas présent. Le principe du cercle vicieux faisant que l'attrition des dépenses publiques conduit nécessairement à une perte de recettes fiscales et donc à un endettement de l'état plus important n'est pas seulement une évidence pour tout économiste digne de ce nom, il a surtout été démontré sur le terrain à peu près cent mille fois. Qu'est-ce qui alors empêche les dirigeants les plus en vue de l'Europe de comprendre une telle évidence et d'adopter par rapport à elle les politiques de relance qui s'imposent ?

On donne généralement à cette question deux réponses. Les élites au pouvoir, autant de gouvernement que médiatiques, n'ont pas les moyens de comprendre l'évidence d'un tel cercle vicieux, gorgés qu'ils ont été - dans les "grandes écoles" qui les ont formés - des théories néo-libérales les plus ineptes. En somme, l'horizon intellectuel qui leur a été inculqué, et qui leur a permis d'atteindre la position sociale qui est la leur, ne peut simplement pas être dépassé. C'est parce qu'ils ont soutenu avec conviction les thèses ridicules de Hayek et consorts durant tout leur parcours politique ou professionnel qu'ils en sont arrivés là où ils sont (cf. les "grands" éditorialistes français ou les principales figures actuelles du PS - sans parler évidemment de l'UMP). Il est somme toute assez légitime pour eux de se conformer aux données intellectuelles qu'on leur a inculquées, puisque c'est à elles qu'ils doivent leur place. Peu importe que celles-ci soient des inepties tant qu'on leur reconnait encore une autorité suffisante. Et de fait, la crise des quatre dernières années - en soi une dénonciation complète des orientations préconisées par les ultra-libéraux - n'a absolument pas diminué l'influence des héritiers de Hayek. En Allemagne, en Angletterre, en Espagne (en France ? le point d'interrogation est probablement de trop), les thuriféraires de l'école de Chicago ont connu le succès électoral, alors qu'on installait en Italie ou en Grèce des semi-déments du même tonneau. Et l'on n'a pas vu, que l'on sache, de profonds bouleversements au sein du monde médiatique, particulièrement français. Ce n'est pas faute pourtant pour celui-ci de professer systématiquement les pires âneries.

Une seconde manière d'approcher la question de la faillite intellectuelle de nos élites est de considérer que celle-ci n'est pas seulement fortuite mais qu'elle participe d'un plan concerté. Que François Hollande, Pierre Moscovici, Marisol Touraine, Aquilino Morelle, Arnaud Montebourg et Najat Vallaud-Belkacem aient tous été des Young Leaders de la French American Foundation et soient aujourd'hui à la tête du gouvernement français, cela donne un poids indéniable à l'approche. Au moins cela laisse songeur. Le problème d'une telle approche ne manquera cependant pas de vite apparaître. Elle rend son porteur très vulnérable à l'accusation "décisive" et parfois définitive de (tremblez dans les chaumières) "conspirationniste".

Pour n'avoir aucune valeur intellectuelle (que dénonce vraiment ceux qui l'utilisent ?), l'accusation de "complotiste" est une grande mode journalistique et politique depuis pas mal de temps. Elle est généralement accompagnée de la certitude que la destruction de trois tours un certain 11 septembre par une petite bande de terroristes à cutter dirigée par un milliardaire réfugié dans des grottes high-tech qui n'existent pas au fin fond de l'Afghanistan ne constitue d'aucune manière, elle, une thèse complotiste. Ceux qui prétendent le contraire sont (outre des "complotistes" donc) des négationnistes qui nient la valeur historique insurpassable de la Commission d'enquête américaine convoquée par le président Bush (connu pour sa probité dans "l'affaire" des ADM) ; commission qui publia le 22 juillet 2004 un rapport "définitif" sur les événements du 11 septembre, quoique les rédacteurs dudit rapporteur aient eu l'indécence de déclarer deux ans plus tard que la commission qu'ils présidaient n'avait été mise en place que pour "échouer". Dénoncer un rapport aussi probant d'un point de vue historique, cela s'appelle du négationnisme en France.

Alors ? Faut-il considérer nos élites comme de simples ahuris passés à la moulinette de SciencesPo ou de Harvard, ou bien des traîtres en puissance ? La propension de la Commission Européenne, dont les membres sont tous passés par les plus grandes écoles, à nous amener tous dans le mur, est-ce le fruit d'une éducation de décérébration permanente de longue haleine n'ayant perdu au moment d'être appliquée aucun de ses pouvoirs de nuisance, ou bien a-t-on affaire à quelques individus parfaitement conscients des conséquences des politiques qu'ils préconisent ou qu'ils appliquent (paranoïa feinte concernant les dettes publiques, offrant l'opportunité de démolir les avancées sociales obtenues au cours du 20ème siècle par les "gueux") ?

Entre deux explications, pourquoi choisir forcément ? L'affaire René Balme offre en tout cas un éclairage intéressant sur la question. Suspecté d'abriter les thèses "conspirationnistes" de Thierry - brrrr - Meyssan sur son site Oulala, René Balme (candidat pour le Front de Gauche aux dernières législatives) a finalement choisi de quitter le Parti de Gauche après lesdites élections. Prenant acte du fait, le Parti de Gauche crut bon de déclarer, en guise d'explication et avec le courage qu'il faut pour tenir de tels propos aujourd'hui en France, "que nous ne partageons en rien les théories « complotistes » d’individus comme Thierry Meyssan. Et même, nous les condamnons." Ceci expliquant cela, c'est-à-dire le peu de conviction que l'on eut pour défendre René Balme durant cette fameuse affaire.

Mais le plus intéressant n'est pas tant la pusillanimité des dirigeants du PG, qui ne font que céder à l'omerta générale de rigeur en France lorsque sont évoqués les événements du 11 septembre (qui équivalent à peu près aujourd'hui à la crucifixion du Christ, par rapport à laquelle il convient seulement de dire "amen"). Le plus intéressant c'est de relever d'où l'attaque est venu, et nous n'avons pas affaire là à une inconnue. Ornella Guyet s'est déjà distinguée pour sa charge, autant inepte que bruyante, contre le site Le Grand Soir. Lequel a le malheur de ne pas avoir exactement les mêmes idées que le président des USA concernant (au choix) l'Irak, l'Iran, la Libye, Israël, la Palestine, Chavez, Castro, la Syrie (à peu près tout en somme). Idées qu'il convient de qualifier, selon la terminologie remarquable de rigueur d'Ornella Guyet, de "rouges-brunes".

En soi, rien d'extraordinaire finalement. Encore une atlantiste de plus, complètement illuminée mais a priori pas encore trop méchante. Il ne faudrait cependant pas mésestimer l'adversaire. Et ne pas avoir trop de doutes quant aux maîtres-chiens qui nous l'envoient. L'intrusion des services secrets étasuniens dans les milieux progressistes des pays jugés trop indépendants n'est pas une nouveauté, pour ceux qui ont lu le livre Les Guerres scélérates de William Blum (cf. notamment le chapitre 16 "La CIA et ses syndicats mafieux" ; lire aussi les Armées secrètes de l'OTAN de Danièle Ganser). Qu'on soit sûr que la France n'échappe pas aujourd'hui à une telle infiltration et que le Front de Gauche, pour ce qu'il a pu représenter durant les dernières élections, soit surveillé de très près.

De l'aveuglement des dirigeants du PG jusqu'au travail de sape réalisé par une Ornella Guyet un temps infiltrée au sein d'Acrimed, ce ne sont là que les deux faces d'un effort de propagande qui part de loin et qui se donne tous les moyens pour parvenir à ses fins. D'une part, maîtriser le champ d'intellection dans les limites duquel ceux qui visent le pouvoir auront le droit de s'exprimer (enseignement de Hayek à SciencesPo et à L'ENA). D'autre part, poster quelques cerbères aux points les plus névralgiques (les grands médias mais aussi les médias dits "contestataires") dont les aboiements ("complotiste", "négationniste", antisémite", "ouaf") suffiront en principe, sinon à ramener les brebis égarées au sein du troupeau, du moins à les garder loin du troupeau si celles-ci ne font pas amende honorable.

Reste évidemment à définir ceux qu'un tel effort de propagande intéresse. Un premier indice ici.

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